Marclan x last night.

Tout se mélangeait dans ta tête, tes paroles, et tes actes. Tu allais certainement regretter tout ça, mais tu ne pouvais pas faire grand chose, l’alcool dirigeait ton cerveau, te donnait la force de dire ce que tu pensais au plus profond de toi. Mais, est-ce que ça allait te porter préjudice ? A vrai dire, tu ne le savais pas. Ton regard se posa encore sur elle, une dernière fois, le coeur qui se serre, une boule qui s’incruste au milieu de ta gorge, t’empêchant de parler. Tu restais face à elle, écoutant ses paroles, réfléchissant, tu ne savais plus vraiment où tu étais, tout se mélangeait rapidement dans ta tête. L’envie de rester près d’elle, l’envie de partir en même temps, ne voulant pas souffrir, ne voulant pas te faire des fausses joies. Elle avait sa vie, son enfant et tu savais parfaitement qu’elle n’aurait pas de temps à t’accorder, pas le temps que tu voudrais. « Partager cette nuit avec toi. » laissais soudainement glisser entre tes lèvres, comme si ces mots raisonnaient dans ta tête. Tu n’avais jamais été aussi paumé que ça, tu restais face à cette porte, face à ce regard de la jeune femme. « Tu es certaine de ça ? Ce ne sont pas des paroles en l’air ? » soufflais-tu doucement. Elle s’éloigna, te laissant l’accès à cette porte, si tu partais, tu allais la perdre, mais si tu ne partais pas maintenant, peut-être que tu te briserais le coeur. Pourtant, tu ne bougeais pas, réfléchissant encore et toujours, ton crâne allait finir par exploser. « Je reste. » finissais-tu par avouer. Reposant ta veste sur le bout de la chaise, te retournant pour lui faire face. « Et tu veux pas partager mon bonheur ? » une question assez compliquée, délicate.

@Margault Archambault

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Tout se bouscule. Tu n’avais rien prévu. Rien du tout. Tu te voyais terminer ta soirée devant la télé, une berceuse agréable qui aurait alourdi tes paupières. Mais non, le destin se moque encore de toi. Il a mis Declan sur ta route et il y a comme une querelle qui s’élève entre vous. Le ton monte. Les voisins pourraient s’inquiéter, surtout à cette heure si tardive. Il manquerait plus que t’attires l’attention des autres Adams. Tu peux pas garder le silence. Il faut que ça sorte. Il y a les mots qui se cognent dans ta tête. Tu bégaies par moment, mais les phrases prennent forme. Le coeur prend le dessus. C’est comme si tu avais trouvé un trésor et que des pirates débarquaient sur l’île pour te le dérober. En fait, c’est un peu le sentiment que tu as eu lorsque tu as croisé l’autre femme qui lui tenait le bras. Tu t’es senti pillé alors que Declan ne t’appartient pas. Il ne t’appartiendra d’ailleurs jamais, au mieux, cela ne pourrait être qu’une illusion. La passion se mêle. Tu prends un risque, celui de l’accueillir dans ta vie s’il le souhaite également. « J’ai besoin d’un homme. De quelqu’un sur qui compter. Je ne peux plus faire front toute seule. Je veux m’abandonner. Tant pis si je ressors en mille morceaux » Tu abandonnes ta position. Tu ne veux plus faire barrage. Le tenir en otage est contre-productif. Sa liberté rendue, tu fais des tours dans ta chambre jusqu’à ce qu’il se retourne et qu’il dépose sa veste sur le dossier de la chaise. Il reste. C’est pas une victoire. Tu lui faisais pas la guerre. C’est juste un profond soulagement. « Ton bonheur ? Mais je voudrais partager tout ce que tu voudrais partager avec moi. J’ai peur, c’est tellement terrifiant d’offrir son coeur à quelqu’un qui pourrait le broyer » Tu t’avances. Un, deux, trois pas. Tu te retrouves devant lui et plonges ton regard émeraude dans le sien. Ta langue passe rapidement sur tes lèvres pour les humidifier. « Je n’ai pas l’habitude de sortir avec quelqu’un, en fait, j’ai jamais rien eu de sérieux. Je voudrais pas te décevoir, raah, j’ai tellement de doutes. J’comprends toujours pas que je puisse t’intéresser » @Declan Wright

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Tu n’avais pas envie de faire la guerre, pas envie de te prendre la tête car finalement tu n’arrivais déjà pas à résoudre tes problèmes, difficile de ne pas t’en rajouter et pourtant … Tu arrivais à mettre les deux pieds dans le plat, et te voilà dans une situation plus que délicate, face à cette jeune femme. Tu l’appréciais énormément, ce n’était pas une nouveauté, dès le premier jour où tu l’avais rencontré. Le feeling était directement passé, mais pourquoi là, c’était si compliqué ? Tu ne savais même plus quoi faire, rester là, planté au milieu de cette chambre ou partir ? Pourtant, tu restais là, tu devais échanger avec elle, remettre les choses dans le contexte. Tu déposais ta veste sur sa chaise, faisant face à elle, tu l’écoutais « J’ai besoin d'une femme également… » à vrai dire, tu ne voyais pas quoi dire de plus, car tout simplement tu voulais te poser, mais pas avec n’importe qui. Tu avais déjà fait les frais avec ton ex, tu en apprenais tous les jours avec elle … Tu t’avançais vers elle « Je ne vais pas dire le contraire, j’ai déjà souffert, mais si on ne tente pas, on ne pourra jamais savoir. » soufflais-tu doucement, croisant les bras sur ton torse. Elle s’avançait près de toi, tu déposais sans réfléchir ta main le long de sa joue, caressant sa peau. « Je dois comprendre quoi la-dedans ? Est-ce que tu veux prendre le risque ? Où tu ne préfères pas et on en reste là ? Et chacun chez soit ? » tu ne voulais pas jouer au devinette, ni même espérer quoi que ce soit, pour finalement regretter derrière.

@Margault Archambault

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C’est pas une discussion que tu t’imaginais avoir. Tout va trop vite. Tes paroles doublent le rythme de ton coeur. Tu ne veux pas qu’il s’échappe et qu’il disparaisse à jamais. Declan semble être un homme en or, mais est-ce bon de réagir aussi impulsivement ? Tu ne calcules pas les risques, mais tu les imagines. Tu pourrais déchanter rapidement, parce que tu ne le connais pas plus que ça. Tu as quelques détails de sa vie, mais ce n’est pas non plus énorme. Vous semblez tous les deux en manque d’amour, c’est probablement pour cette raison que vous vous précipitez ainsi. Vous avez vécu un mini lune de miel au parc d’attraction. C’était une sortie trépidante. Tu as aperçu de nombreuses qualités en ce jeune étudiant. Il a coché de nombreuses cases, mais voilà, il y a la méfiance qui s’insinue dans ta cervelle. Mécanisme de défense, protection de ton enfant, tu paniques intérieurement. Ce qui te demande résonne comme un ultimatum. C’est terrifiant. Tout peut changer en un seul mot. Il n’y a plus que deux possibilités : se lancer ou s’arrêter. « J’aimerais prendre ce risque, mais cela voudra dire que nous serons désormais exclusif ? Tu veux pas continuer de me fréquenter avant de prendre une décision ? Peut-être qu’on est pas si compatible que ça » Tu ralentis, appuies sur la pédale de freins alors qu’une partie de toi voudrait crier autre chose. « Je voudrais plus de temps. Qu’on se fréquente davantage. Si tu n’en es pas capable, c’est que t’as pas autant envie que ça d’être avec moi .. Je suis perdue Declan. Je veux pas que tu t'éloignes. On a énormément de potentiel. Il faut pas qu'on se presse. Tu vois ce que je veux dire ? » @Declan Wright

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Ton but n’était pas de la faire stresser, ni même lui mettre le couteau sous la gorge, tout simplement, tu avais besoin de savoir où tu allais. Tu détestais l’inconnu, même si tu étais une personne avec un fort caractère, avec le goût de la liberté, tu aimais bien savoir où tu mettais les pieds, surtout dans ce genre de relation. Tu avais déjà souffert auparavant, tu avais déjà été pris pour un sacré con, tu n’avais pas envie de recommencer et retomber dans le même genre de délire, alors oui, tu pouvais te montrer un peu impatient. Cette discussion était bien plus difficile que tu ne l’aurais imaginé, tu ne savais pas sur quel pied danser, tu ne savais pas ce que tu devais vraiment dire. Oui, tout aurait été plus simple si tu ne l’avais pas croisé, tu ne serais certainement pas en train de te poser des questions à l’heure actuelle. Pourtant, tu devais assumer, tu étais face à elle, et tu ne pouvais pas faire autrement. « Si tu as besoin d’aller voir ailleurs, côtoyer des autres hommes, fais-le, je ne vais pas t’empêcher quelque chose. » tu n’avais pas envie d’entendre des reproches, pas envie qu’on vienne te dire qu’à cause de toi, elle n’avait pas profité de sa vie. Tu n’en pouvais plus de cette discussion, ton crâne commençait à te faire mal, surement l’alcool. La descendante était bien plus brutale que tu ne l’avais imaginé, elle voulait que tu restes ? Tu allais le faire, dormir dans le lit de sa coloc ? Ça fera l’affaire, de toute manière, vu comme tu avais picolé, même dormir parterre te conviendrait. « Bref, on ne va pas parler de ça pendant une éternité. Je reste dormir ici ce soir, si tu le souhaites. Et on verra plus tard pour le reste, si y’a quelque chose. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, des paroles un peu plus froides. Tu perdais patience, ton regard se posa sur ce lit, pas vraiment fait, certainement pas utilisé. « Je vais dormir là. » tu posais tes fesses sur le matelas, ça fera l’affaire, enlevant tes chaussures, finissant par t’allonger sur le dos, le regard rivé sur le plafond.

@Margault Archambault

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Cette discussion a lieu. Tu ne rêves pas, t’es bien en train de discuter d’un futur entre vous. T’en reviens pas d’en être arrivé là. Et si Declan était l’homme de ta vie et que tu étais en train de laisser ta chance à une autre ? Et si demain vos chemins se séparent et ne se retrouvent plus jamais ? La pression t’écrase. Dois-tu faire un choix dès maintenant ? Le cerveau n’a pas le temps de faire le lien avec le coeur. Tu ne peux pas réfléchir en écoutant les palpitations de ton muscle cardiaque. Tu dois être carrée. Tu dois prendre en compte le chamboulement que serait l’apparition de Declan dans ta vie. Tu n’as encore jamais présenté d’amoureux à ton fils. Et puis fuck, Declan est trop alcoolisé pour que cette conversation accouche sur quelque chose. « Je pense que c’est le mieux, la nuit porte conseil, faut écouter les dictons des grands-mères » Tu souris, tentant d’adoucir l’ambiance qui était devenue électrique. Declan choisit le lit de ta coloc. Il prend de la distance et se met à l’aise pour passer une nuit ici. « Ouais, ne ronfle pas trop, ça pourrait être un tue-l’amour » À ton tour, tu retires tes bottines et tu lui tournes le dos. Tu ouvres un tiroir, prend un bout de tissu et les vêtements tombent un à un. Les sous-vêtements restent et un long tee-shirt est enfilé comme pyjama. Les jambes nues, tu t’allonges sur ton pieu, mains croisées sur l’abdomen qui se soulève à rythme régulier. « Bonne nuit, repose toi bien et essaie d’aller vomir dans les chiottes si ça va pas » Tu grimaces dans l’obscurité et puis tu te faufiles sous ta couette en jetant un coup d’oeil au brun. T’aimerais le rejoindre, mais une force supérieure te bloque. Dans la nuit calme, vos respirations se chevauchent. Il n’y a plus de bruit. « À demain » @Declan Wright

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